Marathon de Paris ce week-end

vendredi 15 octobre 2021
Culture

 #SPORT  Quatre membres de l’association sportive " A pas de Jehan " s’entrainent afin de participer au marathon de Paris ce dimanche 17 octobre. 

 
marathon_g

Jean Philipe Ville, président de l’association A pas de Jehan, emmène avec lui cette année 3 des 26 membres de l’association : Emilie, Cathy et Mickaêl pour participer au marathon de Paris, dimanche 17 octobre. Cela fait maintenant deux mois qu’ils s’entrainent afin de réussir ce défi. « C’est leur première tentative, explique le président de l’association, donc l’ objectif est de terminer la course». Quant au président, il espère pouvoir réussir la course en 3h15, ou à défaut, de battre son record qui est de 3h28.

Le fait de pouvoir s’entrainer avec quelqu’un qui a déjà expérimenté le marathon de Paris une quinzaine de fois est un gros plus pour tout le monde. « Le but n’est pas de proposer un entrainement typique qu’on peut retrouver dans les livres, précise Jean Philipe, mais de se focaliser davantage sur le ressenti afin d’éviter les blessures ». Les entrainements ont lieu le mardi et jeudi soir ainsi que le dimanche matin, où les membres font leur sortie longue. « Avec ceux qui veulent faire le marathon de Paris, on a atteint les 30 km un matin ». C’est déjà un bon entrainement pour réussir les 42 km qui les attendent à Paris. Néanmoins l’entrainement ne se limite pas à courir un certain nombre de kilomètres. « Il faut apprendre à s’alimenter durant la course, précise le président, savoir quoi manger ou boire et à quel moment. Une fois qu’on a essayé plusieurs « recette » en entrainement, on sait ce qu’il nous faut le jour j ». Bien entendu, la tenue et les chaussures sont très importants et nécessitent des entrainements également. « La préparation, c’est un tout ».

La difficulté d’un marathon, c’est qu’il est imprévisible. « On peut énormément s’entrainer, tout peut arriver le jour j : on dort mal, on se blesse, on a un déséquilibre alimentaire … et toute notre course est bouleversée ». Bien sûr la psychologie joue énormément : « il faut savoir se situer soi-même, faire abstraction des petites blessures, et résister tout le long mentalement ».

Courage à eux ce dimanche pour ce défi de taille !