Plus qu’un travail, une passion

mardi 25 janvier 2022
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 #ASSOCIATION  Depuis l’âge de quinze ans, Sophie Verhaeghe, 26 ans, travaille au sein de l’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) de la ville, un choix qu’elle ne regrette absolument pas. 

 
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En septembre 2016, Sophie intègre l’ADMR en tant que stagiaire auxiliaire de vie et décide, une fois diplômée, de travailler au sein de l’association. Peu reconnu, le métier d’auxiliaire de vie n’est pas de tout repos aussi bien physiquement que mentalement mais cela n’a pas découragé la jeune femme. « J’adore le contact avec les personnes, les accompagner au quotidien. C’est ce qui me permet d’oublier les difficultés du métier. » explique-t-elle. Pendant trois ans, Sophie a sillonné les routes afin d’aider les bénéficiaires dans leur toilette quotidienne, lors des repas du midi ou encore lors du coucher. « Être auxiliaire de vie, c’est faire partie de la vie des gens, les aider, les écouter, c’est très enrichissant mais physiquement, c’est très fatigant. Le dos souffre beaucoup. » déclare la jeune femme.

Passionnée, consciencieuse et bienveillante, c’est à regret que Sophie se voit contrainte d’arrêter son métier d’auxiliaire de vie pour des raisons médicales. Souhaitant continuer à travailler pour l’association, elle devient alors assistante technique. Un nouveau rôle qui lui permet d’accéder aux coulisses de son ancien métier. Elle s’occupe désormais de la gestion des plannings des auxiliaires, de l’accueil des nouveaux bénéficiaires de l’ADMR, de l’étude de leurs besoins, de la mise en place des contrats de prestation ou encore de la satisfaction client. « Avoir été moi-même auxiliaire de vie me permet d’avoir une vision globale des enjeux, de mieux comprendre les besoins des agents et d’avoir davantage de proximité avec eux. » explique-t-elle.

Rompre l’isolement, accompagner les personnes au quotidien, leur apporter un confort de vie en les aidant dans le ménage, les courses ou la garde d’enfants sont autant de missions que relèvent les agents de l’ADMR chaque jour. Sophie est fière du chemin qu’elle a parcouru d’autant plus que cette branche de métiers n’est pas facile et la crise sanitaire n’a fait qu’accroître les difficultés : « Même si j’adore ce que je fais, il faut reconnaître que ce sont des métiers en tension. L’association a énormément de mal à recruter, on a peu de candidatures. Il faut être très disponible.» explique la jeune femme.