Des moissons difficiles

lundi 16 août 2021
Projets

 #AGRICULTURE  Comme chaque année, lors de la période estivale, Guillaume Beaussart, 40 ans, fait les moissons dans la campagne estairoise.​ 

 
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Depuis son plus jeune âge, Guillaume est passionné par les machines agricoles. En 2007, il devient conducteur chez Denis Delestrez, entreprise d’implantation des cultures et des récoltes basée à Fleurbaix. C’est avec joie qu’il débute chaque été la saison des moissons et conduit une machine à chenille d’environ huit mètres de long : « J’adore faire la moisson, c’est très agréable. Quand la saison démarre, c’est toujours un plaisir. » déclare le saisonnier impatient de retrouver chaque année l’ensemble de l’équipe des conducteurs.

Une période attendue qui a un goût amer en cette saison estivale pluvieuse.

En raison des mauvaises conditions climatiques, la moisson a été retardée de quinze jours et le blé ne sera pas de bonne qualité : « Les rendements ne seront pas là. Toutes les cultures souffrent d’humidité et des températures. » explique Denis Delestrez. Cela ne concerne pas uniquement le blé mais l’ensemble des récoltes : betteraves, haricots… Une situation qui aura des répercussions sur les cultures des années suivantes. « Pour les agriculteurs et les entreprises qui les accompagnent, ça ne va pas être facile. » déclare t’il. Le blé arrivant à maturité en même temps et avec un temps de retard, Denis doit trouver davantage de conducteurs disponibles sur une même période pour tenter de sauver les récoltes. Guillaume et Denis espèrent le retour du beau temps afin de pouvoir procéder aux récoltes en cinq jours : « Il faut vraiment que la météo soit au rendez-vous afin que le blé puisse sécher.» déclare Guillaume qui procède régulièrement à une vérification des sols. 

 
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