Brasserie Bourel

mercredi 26 septembre 2018
Culture

 #CULTURE  Lors de la journée du patrimoine, quelques objets de l'ancienne brasserie ont été exposés.​

 
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À cette occasion Jean-Pierre Bourrel a exposé quelques objets de son ancienne brasserie, créée par Henri Bourel en 1901 rue de l’Épinette.Lors de l’invasion d’avril 1918 toute la ville fut détruite et la brasserie ne fut pas épargnée. C’est en 1920, qu’Henri Bourel achète le fonds de la brasserie Donze, rue du Collège, avec l’intention d’y reconstruire son ancienne brasserie de l’Épinette. Les travaux s’achèveront en 1924 et la brasserie a pu reprendre son activité.

Sans enfants, les époux Bourel transmettent leur brasserie en 1929 à leur neveu Paul Bourel : « Elle fonctionnait grâce à la vapeur et produisait différentes bières de fermentation » , indique Jean-Pierre Bourel, le fils de Paul. On y brassait la bière de table, des petits bocks mais également de la bière de luxe dont les étiquettes reprenaient les armoiries de la ville. « Ces bières n’étaient livrées qu’en fûts, alors que commençaient à apparaître les premiers litres en verre. »

La brasserie faisait travailler à l’époque quatre personnes, et produisait 4 500 hectolitres de bière. Pour livrer la production, on utilisait quatre chevaux et deux attelages. Place ensuite au camion. Paul Bourel a brassé jusqu’en 1940, année à laquelle il est parti pour la guerre, où il fût fait prisonnier. À son retour, la vente de bière en tonneau fut remplacée par la vente en litre et en canettes. En 1970, son fils Jean-Pierre a repris l’entreprise familiale. « Puis en 1977, le commerce estairois fut le premier de la région à créer un libre-service boissons. » À cette occasion, un nouvel entrepôt a été construit pour mieux s’adapter au stockage par palettes. Jean-Pierre Bourel est parti à la retraite en 2005, l’entreprise familiale a été reprise par les établissements Seingier. Depuis 2014, Philippe Marette a repris l’affaire, qui existe toujours au 48 rue du Collège.