Des frites au Caméo

mardi 30 octobre 2018
Evenements

 #PROJET  La friterie estairoise est une institution incontournable de la cité des baudets... Qui n'est jamais allé chercher "une frite" un dimanche soir sur la place d'Estaires ? Et bien, il va falloir changer nos habitudes.. non pas changer le menu mais le lieu ! ​

 
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Enfants de commerçants estairois, Marie Annick et Jean Luc Parent ont crée la friterie estairoise en 1984. Depuis septembre 1998, c'est leur fils, David, qui a repris l'entreprise familiale. David est "tombé dans l'huile" dès l'âge de 13 ans. A cette époque, il aidait ses parents. Son épouse, Bérénice, avait 15 ans quand elle y a travaillé la première fois. Depuis, la petite entreprise familiale a fait du chemin et embauche aujourd'hui 16 salariés. Il suffit de se rendre sur la place les soirs de week-end pour se rendre du succès de la "baraque à frites". Depuis sa création quatre cellules (c'est le bâtiment friterie) ont permis d'accueillir les clients sur la place Foch. Au moment d'assurer le remplacement de la "baraque " que nous connaissons tous, le couple a pris la décision de "se mettre en dur" : comprenez, de permettre à ses clients de rentrer dans la friterie (et peut-être s'installer pour prendre son repas "sur place" qui sait ?) s'inspirant ainsi du modèle de nos voisins belges. Et ... surprise ! Bientôt, vous irez chercher vos frites, au Caméo ! Le couple nous relate que cette idée lui est venue suite à un devis de changement de cellule et à l'annonce de la vente du Caméo " Le Caméo nous tient à coeur car c'est là que nous nous sommes mariés, en septembre 1997. Le lieu est intéressant, bien placé et spacieux ( un peu trop d'ailleurs)".

De nombreux avantages

David et Bérénice pensent d'abord à leurs clients et ainsi pouvoir mieux répondre à leurs besoins ! "Le but est d'agrandir pour mieux servir nos clients de plus en plus nombreux. La friterie actuelle, qui a dix ans, est devenue trop petite, précise David, mais on ne changera pas de métier, nous ne voulons pas faire une brasserie, nous continuerons à faire de la vente à emporter grâce à une équipement adapté et fonctionnel." Ainsi les clients seront accueillis dans de meilleures conditions : ils seront à l'abri, n'auront plus froid l'hiver, ne souffriront pas de la pluie ou du vent, auront moins chaud l'été et le stationnement sera toujours aisé. Par ailleurs, les salariés bénéficieront de meilleures conditions de travail : chauffage, toilettes, douches ...Enfin ce changement permettra de réunir en un seul lieu la préparation et le stockage qui jusqu'à maintenant se faisait à leur domicile. Là, tout se fera sur place, plus besoin de transporter les marchandises.

Un coup de cœur

La motivation de la reprise du Caméo est aussi historique. "Nous sommes estairois de cœur et s'installer dans ce bâtiment nous tient vraiment à cœur. C'est notre façon de "garder" ce monument de notre patrimoine. Notre but est de faire revivre le Caméo, ne pas le voir abandonné ou détruit."

A l'avenir...

Le couple travaille sur le projet avec des architectes qui les aident à élaborer un projet esthétique et fonctionnel. Toutefois, "C'est le projet de notre vie et nous avouons que çà nous fait un peu peur".L'idée de quitter la place est source d'inquiétude mais à terme, le couple souhaite voir sa clientèle augmenter et ainsi pouvoir embaucher d'autres personnes... Les clés seront remises après l'ouverture de la nouvelle salle des fêtes Georges Ficheux. Après quelques travaux d'aménagement, les premiers client pourront être accueillis courant 2020. Pour Bruno Ficheux, c'est un excellent projet qui a été mené en bonne collaboration "L'espace libéré par la "baraque" nous permet d'envisager sereinement l'aménagement de la Place Foch dans le projet plus global de réaménagement du centre ville". Alors, camés aux frites ou clients occasionnels, il vous faudra encore patienter un peu avant de pouvoir passer votre commande Place Montmorency !